« Ma mission : accompagner et former mes clients à oser pour avoir une communication professionnelle et rentable »
J’adore réaliser des interviews de mes client(e)s. Une fois n’est pas coutume, je me suis moi-même prêtée au jeu en répondant aux questions de Françoise Landuré. Par cette lecture, je vous invite à faire ma connaissance autrement !
Quand as-tu créé Sandrine Gauvrit Communication et quelle est ton activité ?
Fondée en juin 2018, ma société est spécialisée en stratégie globale de communication. Mes prestations se déclinent en trois volets : l’audit, la stratégie de communication et la mise en œuvre opérationnelle. L’audit consiste à établir un diagnostic de la communication de mes clients : où, quand et comment ils communiquent, en regard de leurs concurrents. De cet audit découle une recommandation en termes de stratégie, d’outils et de planning. J’élabore les messages, les arguments commerciaux, les contenus rédactionnels, en français ou en anglais. Si mes clients le souhaitent, j’interviens ensuite en qualité de chef de projet pour piloter leurs actions. Je m’appuie pour cela sur un réseau d’experts (développeur web, graphiste, photographe…). J’établis le cahier des charges et je supervise les prestations. Je propose ce volet opérationnel dans le cadre d’un accompagnement mensuel.
Qui sont tes clients ?
Je m’adresse en priorité aux TPE, PME, entrepreneurs et indépendants. En l’absence de service marketing et communication, elles ont besoin de conseil et d’un accompagnement pour concevoir et mettre en œuvre une stratégie efficace. J’interviens aussi avec beaucoup de plaisir pour des grands comptes, par exemple Nissan, qui fait appel à moi depuis 3 ans maintenant.
Pourquoi tes clients te choisissent-ils ?
Je dirais plutôt que nous nous choisissons mutuellement ! L’essentiel de ma clientèle provient du réseautage et du bouche-à-oreille. Cela commence par des rencontres, des échanges, une relation humaine qui s’établit. Puis l’envie de travailler ensemble émerge naturellement. Je préfère parler de partenariat plutôt que de rapport client-prestataire. Je me vois comme une partenaire de la réussite de mes clients. Ils me disent souvent que, grâce à mon accompagnement, ils se sentent moins seuls et osent aller plus loin. J’aime tellement ce que je fais que, par moment, j’ai l’impression que ce n’est pas vraiment un « travail » !
Comment soignes-tu ta visibilité ?
Je fréquente beaucoup de réseaux d’entrepreneurs et je m’y implique beaucoup. Je suis notamment membre d’Entrepreneurs Cœur Essonne (ECE) et de Réseautage en Direct, un réseau canadien qui me permet d’avoir des perspectives internationales. Avant mars 2020, je participais au moins à un évènement par semaine. Le confinement a eu un côté positif car j’ai enfin pris le temps de me poser sur ma propre communication, de créer mon identité visuelle et de renforcer ma présence sur les réseaux sociaux. Cela s’est avéré payant.
Quel a été ton parcours avant de devenir chef d’entreprise ?
J’ai toujours été dans le marketing et la communication. Après un BTS action commerciale, j’ai intégré une école de commerce, tout en travaillant en alternance. En effet, j’ai très vite ressenti le besoin d’être sur le terrain. A peine sortie de l’école, j’ai été recrutée par Cofinoga, où j’ai évolué pendant dix ans, de la fidélisation et acquisition de clientèle à la gestion de projet. Pendant cette période, les supports ont changé, avec une forte progression du digital. A la faveur d’un plan social, j’ai décidé de reprendre des études et de suivre un master en management d’équipe et pilotage de la performance. J’aspirais en effet à évoluer vers des fonctions de management.
L’envie d’entreprendre n’était pas encore claire, mais une chose était sûre : je ne voulais plus de CDI et je voulais m’investir dans une activité qui me passionnait, à savoir l’édition. J’ai d’abord effectué une mission de responsable marketing et communication chez Fleurus Presse, puis deux CDD successifs chez Nathan. Sur le papier, ma situation professionnelle était idéale : un secteur passionnant, un bon salaire… Mais dans les faits, cette course à la rentabilité, ce « toujours plus » ne me correspondaient plus du tout ! J’avais désormais envie de travailler à ma façon, avec mes valeurs, étape par étape.
Tu as alors exploré le milieu associatif…
En effet, je me suis investie bénévolement pour l’association Passerelles et Compétences, qui met en relation des professionnels avec des associations de solidarité. Je leur apportais mon expertise en marketing et communication. L’une d’elles, qui appréciait beaucoup mon aide, m’a suggéré de me mettre en portage salarial afin qu’elle puisse me rémunérer. J’ai alors rejoint la société de portage Cadres en mission, au sein de laquelle j’ai forgé mes armes d’entrepreneure. Les associations ont malheureusement des budgets restreints et je recevais par ailleurs des sollicitations de différentes entreprises. Petit à petit, l’idée de Sandrine Gauvrit Communication a germé. J’ai démarré en tant qu’auto-entrepreneure, puis, encouragée par le développement de mon activité, j’ai finalement opté pour le statut de SASU.
Tu dis que tu ne reviendrais en arrière pour rien au monde. Pourquoi ?
Je ne veux avoir de comptes à rendre qu’à moi-même (je suis d’ailleurs plutôt dure comme patronne !). J’aime maîtriser mon emploi du temps. Je planifie mes journées à l’avance mais mon planning reste souple. Il laisse la place aux imprévus. Je tiens à préserver ma neutralité, garder de la hauteur et ainsi apporter un regard neuf à mes clients, ce qui est avantageux pour eux aussi.
Quels sont tes projets ?
Je suis fraîchement devenue organisme de formation certifié Qualiopi. Cela répond à un réel besoin de mes clients et mon envie de transmettre mon expertise en communication tout en leur octroyant une grande autonomie. Je suis donc en développement de cette nouvelle prestation tout en pérennisant mon activité de consultante. J’ai également des projets de conférence en anglais sur la stratégie de communication et d’ateliers thématiques pour un public international.
As-tu une vie en dehors de Sandrine Gauvrit Communication ?
Bien sûr ! D’abord, je suis la maman de deux garçons de 9 et 12 ans. C’est essentiel pour moi de passer des moments privilégiés avec eux et de m’investir dans leur éducation. Je suis secrétaire d’une association de théâtre depuis quatre ans. Et faire du sport régulièrement est essentiel à mon équilibre.
Qu’est-ce qui te donne envie de te lever chaque matin ?
Mon premier plaisir est de prendre le petit déjeuner avec mon mari et mes deux fils. Ensuite, chaque journée est différente. Elle peut débuter par une marche en forêt avant de se mettre au travail, par un dossier urgent à traiter ou un rendez-vous. Il n’y a aucune routine et je suis maîtresse de mon temps. Un luxe auquel je ne suis pas près de renoncer !
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